naissance | la dernière fois qu’elle a existé, c’était il y a longtemps. comment se souvenir de la naissance quand la conscience d’être en vie est elle-même diffuse ? c’était il y a beaucoup trop longtemps. la seule certitude qui demeure. oublier l’inoubliable ; le pouvoir des fous. ne plus savoir ne l’encombre même pas. enfant qui n’a jamais été bercée. tout ce dont elle se souvient c’est l’errance de bras en bras indifférents. oublier c’est bien mieux. se noyer dans la déconstruction de ce monde qui leur est octroyé. les sursauts de conscience terrassent le farouche animal.
espèce | mignon petit chaton devenu vile humaine. la laideur du coeur est moins transparente sous cette forme-ci. dans les yeux vides de l’angelot à deux pattes ont peut lire bien plus de choses que dans les prunelles mordorées de l’animal indépendant réticent à s’abandonner. elle fuit les caresses. elle laisse les autres exsangues après les avoir fait vriller autant qu’elle. de félin à monstre.
statut matrimonial | trop de mensonges pour aimer. les accès de rage effraient. les dents qui mordent la peau trop longtemps désirée pour la saccager et la rendre répulsive à d’autres yeux. comment tolérer une présence aussi invasive ? le chat n’aime que temporairement puisqu’il a fait de la solitude son plus délicieux emblème.
profession | la diseuse de bonne aventure. madame irma en plus cinglée. les voiles, les artefacts et l’encens qui pique le nez. sa maison devient caravane, cabinet des curiosités, entre d’un avenir complètement détraqué. cliquetis des breloques. présence fantomatique quand elle déferle comme un ouragan sur l’esprit déjà malmené de ceux qui ont la faiblesse de venir la voir. ils perdront eux aussi la raison.
situation familiale | les parents n’existent pas. encore un autre mythe. seuls les bras de nourrices sans visage. quelques bribes de souvenirs. des mains qui tentent de chasser une mélancolie tatouée sur le coeur. des chants abstraits pour tenter d’apaiser la tyrannie de la rationalité volage. mais ce n’était jamais les bons bras. l’amour filial n’est qu’un mirage.
maisons | c’est pas le paradis que sa bicoque, mais elle ne l’aurait pas rêvé autrement. s’il lui était permis de rêver, bien sûr. tantôt l’entre enfumée de la sombre voyante et d’autres fois la forêt parée de fleurs rouges hémoglobine. lieux toujours vaporeux où tout n’est que mystère, secrets et folie. l’atmosphère change aussi vite que les pensées de la maîtresse de maison sont fugaces.
conte(s) | alice au pays des merveilles.
traits de caractère | pas bien méchante mais complètement dérangée. fausse philosophe qui cherche toujours le point de rupture. prenez garde à ne pas l’approcher. elle en veut à votre âme d’avantage qu’à votre coeur. elle se nourrit du malheur des autres comme une sangsue absorbe l’essence vitale de tout ce qui s’agite autour d’elle. mielleuse et souriante puis hurlante et déraisonnée. la paix a déserté son joli petit encéphale. plus intelligente qu’il n’y paraît, la ruse est dissimulée sous un manteau de mots abrupts qui lacèrent habilement ceux qui n’ont rien demandé. la meilleure défense c’est l’attaque. des airs de mante religieuse. jamais elle ne laisse qui que ce soit la consoler. la carapace est inviolable. elle ruinera l’espoir du plus heureux des humains. c’est une vie qui l’a tristement choisie.
groupe | vauriens.
vice | Il s'agira ici de décrire la part la plus mauvaise et destructrice de votre personnage. Personne n'a les mains blanches, et même le plus candide des héros peut s'avérer être touché par n'importe quel vice : alcoolisme, goût prononcé pour la douleur, etc.
vertu | A contrario, l'idée est de décrire la part la plus noble du personnage.
pseudo | algophobia_, pour vous servir
commentaire | je suis totalement captivée par l'atmosphère du forum et les personnages qu'on y croise !!! (+les plumes, ouah
).
avatar | la belle dajana rads.
crédits | morrigan, pour l'avatar.