Il apparait au bout d’un sentier de pétales fanées, près des plantes agonisantes comme une construction diabolique. De ses murs végétaux, l’entrée faite de pierres et de buissons gardent les morceaux de chemins éparpillés.
Depuis quelques mois déjà, il repose sur la terre du quartier des fables.
Chaque habitant se sont approchés, craintifs, curieux, joyeux, espiègles. Enfin ! Enfin un événement brisant la routine, le banale, ces journées affolantes de lenteur et d’ennuie. Enfin, la création d’une nouvelle maison, de nouveaux lieux !
Mais l’espace ne s’ouvrait pas. Obstinément fermé, l’on entendait, derrière la porte de ronces des cris de voix, des pas, des sons que jamais encore l’on avait entendu.
Et puis…
La lune. Argentine. Ronde. De ses vêtements de brume, elle glissa sous les portes des chaumières, contre les murs de briques. L’auberge des neiges éternua, elle tomba malade. Le froid déjà si lourd, si volumineux dans certaines pièces devient macabre, gelant ses enfants. Dans le manoir d’Emeraude, la folie si joyeuse devint l’objet de jeux effrayés, sadiques. La brume, douce brume. L’on commençait à s’inquiéter, à sortir des archives un moment similaire.
Enfin… l’homme trouva mais ne montra pas. Il enferma l’ouvrage dans un coffre de bois, une carte à jouer pour récolter le pouvoir. Car les maisons s’affaiblir et ne purent protéger les victimes, jolies gamines et tendres gamins. Alors, dans les rues, le soleil baignait la lune, il n’y eu plus de jours ni de nuit, une lumière tamisée d’obscurité lorsqu’on pénétrait dans les ruelles pour joindre une destination à l’autre.
Le quartier d’Eden se métamorphosa. De paradis il se transforma.
L’enfer battait son rythme sur les pavés égratignés.
Le labyrinthe arqua ses portes pour laisser ses héritiers se faufiler.